À la rencontre des Indiens Kayapo d’Amazonie

Le Musée Barbier-Mueller vous invite à un voyage à la rencontre des Indiens Kayapo au cœur de la forêt amazonienne, porteuse de nombreux mythes et légendes.

Ces peuples entretiennent une relation fusionnelle avec la nature. C’est pourquoi ils célèbrent très souvent l’eau ainsi que la faune et la flore notamment lors de cérémonies. À l’occasion de celles-ci, les danseurs sont décorés d’une profusion de peintures corporelles, de plumes et d’autres ornements.

Parures de plumes et autres ornements

L’institution genevoise présente entre autres, dans l’une de ses salles du sous-sol, des œuvres kayapo de ses propres collections. Deux grandes coiffes de plumes multicolores, un ornement de dos en plumes de queue d’ara rouge et un collier en coquilles de moule sont ainsi dévoilés. Ces parures fascinent en raison de leur exceptionnelle beauté, de leur taille spectaculaire et de leur fonction centrale.

Salle consacrée aux Indiens Kayapo d'Amazonie, au sous-sol du musée Barbier-Mueller. © Photos Luis Lourenço, musée Barbier-Mueller.

Dessins et panneaux didactiques

D’autre part, sont exposés non seulement des portraits d’indigènes kayapo peints et parés, dessinés par Martine de Roeck, mais aussi des panneaux didactiques décrivant leurs arts et leurs cultures.

Une vidéo de Raoni et un ethno-conte

Finalement Raoni, l’emblématique chef kayapo, s’adresse à la Fondation culturelle Musée Barbier-Mueller. Il raconte son histoire familiale liée à celle des Kararaô, un sous-groupe kayapo. Dans la vidéo diffusée, il évoque également le mythe de l’oiseau géant. Cette histoire a été adaptée pour les enfants dans l’ethno-conte Oket et l’oiseau géant raconté par Lola l’aventurière.

La culture kararaô en péril

Dans cette exposition, un éclairage est porté en particulier sur les Kararaô, dont la culture est en péril en raison des menaces nombreuses pesant sur eux. À cet égard, l’un des plus grands barrages hydroélectriques au monde a été construit à proximité de leur zone d’habitat. Il affecte leurs pêcheries et crée des mares d’eau stagnante propices aux maladies d’origine hydrique et au paludisme. Les Kararaô souffrent avant tout de la déforestation et de l’exploitation illégale des ressources abondantes naturelles de leurs terres. Au cours de ces deux dernières décennies, ils ont néanmoins réussi à défendre leur forêt, source de vie, leur procurant nourriture et médicaments. Mais pour combien de temps encore…

Une étude anthropologique

À ce propos, l’ouvrage Les Kararaô du Brésil central du Dr Gustaaf Verswijver publié par la Fondation culturelle Musée Barbier-Mueller raconte l’histoire et la culture de ce groupe indien.

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