À quoi ressemblent les cérémonies kayapo ?

Enfant honoré lors d’une cérémonie de nomination. Photo Gustaaf Verswijver, 2005.

Les rituels kayapo

Les rituels kayapo peuvent être répartis en trois catégories : les grandes cérémonies de nomination ; des rituels liés à l’agriculture, à la chasse, à la pêche et à d’autres occasions ; enfin les rites de passage d’une classe d’âge à l’autre.

 

Un jeune garçon lors de la dernière étape d’une cérémonie de nomination qui se tient en son honneur. À cette occasion, il est symboliquement transformé en “homme-oiseau”, car il porte de nombreuses parures de plumes, et son corps, ses cheveux et son visage sont couverts de plumettes et de coquilles d’oeufs brisées. Photo Gustaaf Verswijver, 1997.

Les cérémonies de nomination

Les Kayapo distinguent plusieurs cérémonies de nomination qui varient dans leur durée et leur forme. Les cérémonies de nomination plus courtes peuvent durer une à deux semaines, celles plus importantes trois mois voire plus. Au cours de cette période, des danses relativement courtes ou des sessions de chants sont organisées quotidiennement. Mais, dans les quelques derniers jours, toutes les activités du village s’articulent autour des performances finales de la cérémonie, à l’occasion desquelles les danseurs sont décorés à profusion avec des peintures corporelles, des plumes et d’autres ornements.

Cérémonie de nomination dite tàkàk: un homme incarnant un jaguar attaque symboliquement l’enfant honoré, lequel est entouré de deux amis rituels. Incarner le jaguar correspond à un privilège rituel détenu par l’homme. Photo Gustaaf Verswijver, 2002.

Un festival de couleurs et de chorégraphies

Une danse très importante qui dure toute la nuit clôt habituellement la cérémonie. Les villages principaux peuvent organiser deux de ces cérémonies, voire plus dans l’année. Quand il assiste aux danses kayapo, aucun visiteur ne peut rester insensible face à un tel festival de couleurs et de chorégraphies, expression de la force de la culture kayapo.

Trois hommes kayapo menant la danse finale d’une complexe cérémonie de nomination dite mebiôk. Être leader en danse suppose d’être fort et capable de danser une nuit entière sans s’arrêter. C’est une position honorifique attribuée par un ancien. Photo Gustaaf Verswijver, 2004. 

Partagez l'article sur votre réseau préféré

Facebook
LinkedIn
Twitter
WhatsApp